
La supervision
La supervision « a pour objectif d’aider les professionnels de l’accompagnement et de la relation à améliorer la qualité et la sécurité de leurs interventions auprès de leurs propres systèmes-clients. A travers l’étude et l’analyse réflexive de leurs questionnements, la supervision interroge leurs zones aveugles, leur qualité d’être et de présence à soi, à l’autre, à la situation. » Def de PSF (Professionnal Supervisors Federation).
Au-delà d’être une obligation déontologique et une forte recommandation de toutes les écoles de coaching, elle est le signe qu’un accompagnant est « au travail ».
Cela signifie qu’il sait quelque chose de ses propres limites et qu’il accepte de les regarder pour pouvoir les intégrer dans sa pratique professionnelle.
Cela démontre une bonne compréhension du rôle de tiers dans le travail réflexif. Et cette compréhension se développera d’autant dans sa pratique avec ses clients.
Enfin, l’accompagnant prend soin de lui-même dans ce métier si particulier où l’on est son propre outil de travail. Il remet en circularité ce qui ne lui appartient pas. Et se donne un espace-temps pour se développer avec un superviseur qu’il a choisi.
C’est un moment précieux où il va pouvoir se retrouver avec lui-même, s’écouter en profondeur et élaborer sa réflexion autour de trois aspects centraux que sont :
- ses gestes professionnels,
- ses situations professionnelles,
- son identité professionnelle.
La supervision concerne la pratique du métier de coach. Elle est multidisciplinaire et ne repose pas que sur la formation initiale du superviseur avec sa base théorique propre. Il s'agit plutôt de démultiplier les perspectives pour ne pas s'enfermer dans une méthodologie ou des outils.
Elle peut prendre plusieurs formes que sont la supervision individuelle ou collective. Chacune répond à des besoins différents et véhicule des possibilités d’apprentissages complémentaires. Par conséquent, le premier critère de choix de la « meilleure » formule de supervision pour un coach concerne surtout la cohérence du contexte de supervision avec sa propre pratique quotidienne de coaching, ou avec le type de coaching qu’il souhaite développer.
Les parcours de supervision



